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Publié le 23 Novembre 2014 à 17:03

OM-Bordeaux : le Vélodrome rendra hommage à Claude Bez pour rappeler cette belle rivalité

Après avoir connu son apogée dans les années 1980, la rivalité entre l’Olympique de Marseille et les Girondins de Bordeaux pourrait être remise au goût du jour dès ce soir lorsque le Vélodrome rendra un vibrant hommage au regretté Claude Bez...

Tags : OM, Marseille, Ligue1, L1, Bordeaux, Claude, Bez, Football

Auteur : Guillaume Blanc

Il y a quelques noms qui font qu’on aime le football pour leurs beaux gestes. Si certains se sont émerveillés devant une glissade de Fabrizio Ravanelli, d’autres se sont découvert une passion pour le ballon rond grâce à l’élégance de l’inoubliable Claude Bez. Il serait indécent, quand on a l’âme d’un Bernard Madoff du football, de ne pas garder une place à part au fond de son cœur pour ce grand dirigeant des Girondins de Bordeaux. En son temps, il a tout simplement révolutionné son sport et marqué à tout jamais une époque dorée. C’est grâce à lui si le football est devenu un business et que la corruption se considère comme un art de vivre. On peut dire qu’il est un précurseur en la matière puisqu’il a compris avant tout le monde qu’il aurait tant à gagner en offrant des femmes de joie au corps arbitral ou en détournant l’argent public à des fins privées. Aujourd’hui encore, l’éternel rival olympien a une pensée émue pour Claude Bez et personne n’oublie pas que c’est grâce à lui si le Championnat de France en est là aujourd’hui, pas même Bernard Tapie. « Avec un nom pareil, il était de toute façon prédestiné pour nous la mettre à l’envers », a dû admettre l’ancien patron d’Adidas et président de l’OM en mimant une quenelle, lui qui n’avouera jamais de son vivant avoir tout appris auprès de ce petit comptable ayant pour seule ambition de faire fortune en Aquitaine.

 

De nos jours, l’héritage laissé par Claude Bez dans le football français est toujours présent. Le Championnat de France n’a très certainement rien à envier aux plus grands mafieux d’Italie. Il ne fait aucun doute que la Comorra et la Cosa Nostra sont allées puiser leur inspiration en s’enivrant sur la rive droite bordelaise puis en batifolant sur le Vieux Port. Mais pour Vincent Labrune, qui sort d’une semaine riche en émotions en entrant dans la cour des grands, cela sonne comme une évidence de rendre hommage au meilleur d’entre tous à l’occasion d’un OM-Bordeaux. L’actualité marseillaise et le hasard du calendrier ne pouvaient pas mieux tomber. « Il faut rendre à César ce qui appartient à César : si seulement j’avais eu le quart du talent de Claude Bez… », a reconnu Vincent Labrune, sous les feux des projecteurs depuis sa garde à vue cette semaine, à nos confrères de La Provence dans l’édition dominicale.

 

Si les supporters marseillais sont souvent pointés du doigt pour leur capacité à avoir une incroyable mauvaise foi, ils savent pourtant se montrer unanimes quand il s’agit de saluer la moustache qui a inspiré Frédéric Thiriez. Pour René Malleville, emblématique figure du Vélodrome, il faudrait être un demi-crétin pour ne pas être capable de reconnaître à Claude Bez l’empreinte qu’il a laissée dans le football. Pour lui, il ne fait aucun doute que, malgré tout le respect qu’il a pour Bernard Tapie, Claude Bez est un dieu vivant et mériterait un milliard de fois d’avoir un stade à son nom. « Sur le Vieux Port, nous avons toujours été reconnaissants pour les plus grands de ce monde. À côté de Claude Bez, Bernard Tapie est un enfant de chœur », a lâché René Malleville en attaquant son quatrième Pastis 51 de la matinée au Bar des Madets.

 

 

Crédit photo : © L’Épique.fr | Article lu 30192 fois

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